Longue et étroite
La route qui mène à chez moi
De plus en plus longue
De plus en plus mince
Un fil invisible
Est-ce un problème de largeur
De longueur ?
Nombreux sont ceux qui se perdent, qui se noient
Ou qui font franchement demi-tour
Mes visiteurs ?
Sur les doigts d’une main
La nourriture que je propose ? Âcre et sans saveur. Un peu d’eau froide
Voilà un hôte bien rude, dit-on
Mon jardin
Est couvert de broussailles
Un bush, une jungle
Les limites sont peu sûres
Philosophes, les géomètres ont renoncé à arpenter mes terres
Ceux qui parviennent jusque-là, je leur dis
Asseyez-vous, ne cherchez plus,
Écoutez la chanson
De l’herbe sauvage
c’est chez toi et chez soi l’herbe est toujours verte, ce qui nous permet de rêver et d’accepter
Cette « Route » semble mener à la « Maisonnette ».
Sous des aspectes austères, la « chanson » s’offre au bout de ce chemin..
Une route, peu au bout et tout à la fois. Nos vies métaphores y finissent sans regret.