Au centre du mur en pierres inégales
Un trou
Pas vraiment rond
Non plus carré
Où pourrait se glisser le jour
S’il apparaissait
La nuit si elle avait un sens
Cependant que mille passants
A l’endroit
Comme à l’envers
Ont renvoyé l’écho de leur présence
Sans un regard vers la fenêtre embryonnaire
***
La petite sirène dans le froid
Jette l’or de l’hiver devant elle
La vision s’allume de rêves chauds
Pendant que l’eau se referme caveau bleu
Sarcophage
Les regards n’ouvrent rien d’autre
Sur l’insensée solitude des voyants
***
» Feunaitre »
Feu naitre…
Curieux mélange
de chaleur
et de repli
qui permet
à celui
qui le souhaite
d’observer
sans être vu
de se glisser
dans la peau de l’agent secret
ou de laisser entrer
cette petite lueur
qui vient d’apparaître
Feu, n’être
pas encore mort-vivant
mais bien ce jeune premier
qui n’a de cesse
de chanter de
fenêtre à cour
pour éblouir sa dulcinée
Fenêtre amie
laissons pénétrer la lumière
pour que la vie
soit plus belle du dedans
de l’extérieur
tout simplement
Nous voilà derrière la vitre à regarder le monde vivre, présent ? On peut voir la buée légère laissée par les souffles suspendus qui étoilent le regard?
4Z, Elisa, Plume bleue voient plus loin par-dessus nos épaules 😉
Quel est le sens de la lumière ? Celui que l’on veut bien lui donner.
Bénies soient ces fenêtres qui permettent à l’égarée de les emprunter pour passer de l’ombre à la lumière. Un peu perdue par le temps, qui s’affiche ou disparaît, je viens de composer un texte sur l’ennui …Et voici que des cloches résonnent au fond de mes rêves et se moquent de ma (désormais connue par tous) distraction.
Encore quelques efforts et je parviendrai à vous rejoindre .