Le jour avait trainé comme traine la vie
Sur les sentiers battus de l’aube au désespoir
De la fleur de juillet à la feuille pâlie
Vaste mélancolie déversée sur un soir
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Les brumes étaient ruinées et la mer apaisée
L’horizon rougeoyait et le vent braconnait
Fruit blanchissant la lune au firmament rêvait
Une barque cherchait la passe malaisée
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De son pinceau de craie le phare frôlait la mer
Il glissait ardemment sur des courbes divines
Décorée de couleurs chryséléphantines
La volupté des hommes partait pour l’univers
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Il pleuvait des soleils sur les ventres des femmes
Offrandes dénudées couchées sur des autels
La nuit s’enveloppait dans de vastes pastels
Et saupoudrait de l’or sur les reflets des flammes
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voilà, avec les points (première solution d’éclaircie) on ne s’en sort pas trop mal, parce que l’autre, c’est trop compliqué pour moi!
Mélancolie d’un soir en bord de mer, où le paysage devient féérie de d’or et d’ivoire éveillant la sensualité émanant du décor.
Ravie d’avoir pu t’aider pour la mise en page. Le résultat est satisfaisant.
Des vers originaux pour décrire la tombée de la nuit en bordure de mer. Il y a en toi un peintre impressionniste.
Merci pour la beauté de ces vers!