Foucades
Allant peu souvent
Au bout de son rêve
Il n’est vie plus brève
Que celle du vent
Voyez comme il trotte
Vers le firmament
L’air froid qui s’y frotte
Dira-t-il comment
Son pas se soutient
Sans l’effort d’une aile
Lors d’un entretien
Presque solennel
Parmi les gravats
Il cherche une plume
A qui souffler Va
Haussant le volume
Aussitôt lancée
La proie en profite
Pour tout effacer
Et courir plus vite
Sur la page blanche
D’où sortent des mots
Qui semblent normaux
Au ciel qui se penche
Vers eux pour les lire
Mais rien ne les porte
Qu’une vieille lyre
Lors le vent s’emporte
Et l’oiseau s’envole
Au loin vers la mer
Dont les fariboles
Trompent les commères
Et l’écueil s’installe
A l’entrée du port
Sur l’aéroport
Construit en cristal
Et les baromètres
Font ce que veut l’eau
Sur des kilomètres
Franchis à vélo
je le réédite pour Monsieur 4Z
on voit ses strophes
n’est ce pas merveilleux??
Merci tequila ! Des strophes capricieuses dont la lecture provoque un réel plaisir (jamais on n’est mieux servi que par soi-même…et par ses ami(e)s).
Puis-je dire aussi, que ce vent est un plaisir dans ses vagues régulières par la forme mais dont le fond nous joue la musique « capricieuse » que l’on aime.
Merci Téquila, il te faudra maintenant nous expliquer…..
4Z est un enchanteur…
Bon titre pour ce poème au rythme sautillant, virevoltant. Agréable simplicité des termes employés, ensemble légèrement teinté de surréalisme. J’aime.