Les histoires sont rangées
Dans leurs grimoires forclos
Sous le derrière des fées
Sans lots.
Ta menotte crottée
A sa bouche déçue
Fouille sans s’arrêter
Vos rêves sans issue
En vain vous parcourez
Les landes et les nuages
Courez toujours courez
Le vent n’est que mirage
Vous n’irez plus au bois
Les loups s’en sont allés
Le rouge que l’on y voit
Cendre vos cœurs brûlés
Mélancolique « Ritournelle », les contes de fées s’en seraient-ils allés se cacher, s’éteindre même. Un beau rythme et un plaisir de te lire ici.
Je me demande si je suis tout à fait normale : je vois de la lumière s’échapper de toutes les jointures du poème…
Lire Phoenixs ici au retour des vacances, c’est un présent inestimable !
On ne rattrape pas son enfance. Même en courant vite. Même en rêve ?
L’orgue de Barbarie rengaine sa rengaine.
Chère Phoenixs, vous en avez mis du temps pour renaître ! Manquiez-vous de cendres ? J’en observe pourtant… le verbe dans le dernier vers de votre « Ritournelle ».
Le vent n’est que mirage, les feuilles des grimoires aussi parfois
Merci à tous. Pour ce qui est de la » renaissance » il ne fut pas facile de générer un mot de passe sur ce site. Mais, avec de la patience n’est-ce pas ? 😉
Comme un conte aux abois où le loup n’est pas…
Les landes aux histoires enchevêtrées renaissent parfois des souvenirs en cendre.
Cendrillons es tu là?
;-3)