Le train que l’on n’a pas pris
Les couloirs bleus s’enfuient quand le pas les emprunte
Même dans le désert le pied poursuit sa marche
Comme les trains de nuit qui épousent le vide
Lorsque ponts et tunnels ont déserté les lignes
Préférant l’océan et le chant des poissons
Pour tracer cette voie qui mène à nos matins
Equilibriste alors sur l’invisible fil
Ce sont vos mains tendues qui assurent l’aplomb
Dans le bruit fracassant des rouages avides
Des rues qui happeraient jusqu’au dernier passant
Quand les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n’être pas plus loin
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Eclaircie – M.C. B.
Génial. La poésie comme je l’aime.
Texte envoutant en fil d’Ariane.
🙂
merci aux passagers, même si le train peut sembler fantôme.