Quand j’étais pierre sans mousse
J’ai habité la Croix-Rousse
Façades grises d’alors
Aujourd’hui d’ocres et d’ors.
Les métiers ne chantaient plus
Déjà le chant des canuts.
Loin des quartiers dits sensibles,
La vie y était paisible.
On aurait dit un village,
Mais ce n’était que mirage…
Depuis j’ai goûté le chant
Du silence du couchant
Du vol de la libellule,
De la lune funambule,
De la source au fond des bois,
Des étoiles sur mon toit.
Air-pur
Ah ! la Croix-Rousse, qui m’a vue naître, la mousse collait aux pierres qu’étaient mes parents. Chaque lieu apparaît au regard de celui qui le traverse, puis on trouve son nid, le mien ressemble au tien.
Eh bien, ravi de t’avoir rencontrée, toi du Dauphiné, moi du Morvan.
ça me fait penser à Félicité de la Croix Rousse (Exbrayat)
De très loin, alors, car il n’y a ni vieilles filles, si suspense, juste l’évocation de la Croix Rousse (et du Gros Caillou)…