Les écailles enfouies sous la peau
les lances tenant lieu d’os
les puces des moins naturelles
la toile bandant les muscles
te cachent les fleurs et la caresse du vent
Si tu crois aller plus loin
Si tu veux vivre plus fort
cherche dans le labyrinthe
de ton cerveau et laisse la matière inerte
au-delà des volcans et des laves
—
Cet homme-disque
Rêveur à l’envers, transhumain sur le tard
plonge les deux pieds
Joints dans la matière… au hasard – jusqu’aux pulsars
Aurait-il voulu jouer un jour le jeu
Du dieu-violon-quantique, (Pour de faux bien sûr !)
En attendant une mimique de mieux
Un désir d’éternité dans son sourire
mécatronique
Sur ses pores blancs de peau halée
Une fable tatouée
Enfance Triste
La peau flétrie, (soupir) Ah si je pouvais déjouer
L’obsolescence programmée – l’obsolescence programmée
—
En partance
Pour les sommets
Nous avançons
En essayant
D’éviter de s’faire du mouron.
.
Dans la soupe du soir
Pas de mauvaises grimaces
Juste un vieux grimoire
Qui rappelle
L’éternelle ritournelle
.
Un brin de confiance
Quelques sourires
Deux ou trois remèdes
Pour aller mieux et c’est reparti
.
Direction
Le Point des sciences,
Qui sans Dame Nature
Ne peut faire ni essais ni correspondances
Et où
En montagne comme en plaine
Il n’y a pas de pas transhumain
Sans une once d’Humanité
***
Le titre est de Marjolaine, dans l’ordre des arrivées, Éclaircie, Bossman, Marjolaine