Te voici empaqueté
Depuis la tête à l’envers
Quand tu sortais à l’air
Éventé
Braillant aux barrières
De ton lit cage
Poings serrés sans virgule
A poser
Depuis les chants noirs
N’ouvrent pas davantage
Le rideau derrière lequel
Ricane ta liberté…
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disposer de son corps, avoir un toit, manger à sa faim, avoir des vêtements, pouvoir dire où l’on a mal, ouvrir ou fermer une porte, entrer ou sortir ou s’exprimer ou changer d’avis, montrer à quelqu’un combien on l’aime, aider la personne qui est tombée à se relever, pouvoir s’abstenir de tout mal
un corps en chute libre, des êtres qui ont le pouvoir de contempler les choses telles qu’elles sont, des gens qui ont ce goût aigu de l’air lorsqu’ils renaissent, le bruit d’une écorce arrachée à l’impossible, la fin d’une aliénation, la gifle de la lumière lorsque tu m’ouvres la porte
Et ma fuite
et l’illusion
qui poursuit sa course quelque part
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Accueille la liberté et son aile cassée, offre-lui le gîte sous le couvert des arbres, près du ruisseau. Tu la verras, guérie, voler plus loin, plus haut que tes yeux ne te portent.
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On joue ?
A chat perché ?!
Et si
On volait …
Oh oui !!!
C’est comme ça
Que ça me plait
Et si
On vivait
En dehors
De ce monde
Tout en chiffes et en codes
Et si
On respirait
A être autrement
Enfin décousu de tout
En faim de Nature
Auprès de mon Arbre
En Liberté
Si simplement
Par ordre d’apparition dans cette Liberté retrouvée malgré les confinements, j’ai nommé :
Phoenixs
Pascal
Eclaircie
Marjolaine
et Elisa, Kiproko et 4 Z qui profitent de la beauté du paysage et du merveilleux concert que nous offrent les oiseaux du monde entier qui vont de-ci, de-là, comme ils le souhaitent.
Le titre est extrait des textes de Phoenixs, de Pascal et d’Eclaircie
Monthly Archives: janvier 2021
Sauve âge
Dans ton œil éclair
Vibre la veine écarlate
Qui fera de toi le bon
Ou le mauvais
Selon que tu auras ou non
Apprivoisé les règles
Du Je
Les lois de l’Autre
Ton alter pas égal
Qui soustrait souvent
Les harmonies
Ajoute les désaccords
En somme te divise.
Reste la sagesse pour poser
Sur l’âge le peu qui vous sauvera…
…
Pas de règles, et pourtant,
Le fût du grand mélèze à branches nues pousse le Ciel
Les loups chassent au tournant de l’aube
Pas de règles, et pourtant,
Il y a
Le courant sagittal qui emportera nos doutes,
La Lune qui contemple la Lune
À l’océan nocturne de tes yeux
Et la splendeur sauvage des grillons
Que l’infini a rendus ivres
…
À la source du torrent
l’eau dévale indomptée
les pentes et les cascades
Cailloux, rochers et racines
s’inclinent devant la belle
lui lèguent une parcelle
pour ce voyage sans retenue
Mais lorsque le premier barrage
stoppe la grande course
l’eau pleure sa liberté première
…
Dame Nature
À l État brut
Qui se déplie
Qui se déploie
Sur les chemins escarpés
Des chevaux de brumes
Aux pieds de Falaises abruptes,
Peu à peu construit
Sa notoriété.
Dans une mer déchaînée
Lance Son Cri, Son SOS
Pour continuer à
Exister
Bien que suave et sauge
À Boult-sur-Suippe
On la sait
Amie
De la Pouplie
Qui, en Farouche défenseur
D’une Nature Libre
Est dernier résistant à tenir debout
Est dernier habitant de la Silva
Qui lutte, s’acharne et s’enracine
Face à tout le ciment
Qui envahit et décime
Pour que le Sauvage
Perdure et vienne préserver
À jamais
Le Poumon de l’Humanité.
Le titre est de Béa. Par ordre d’apparition : Béa, Bossman, Eclaircie, Marjolaine.
Diable Blanc
Foi Hié!
.
Tout a commencé
Par une grande nuit d’hiver
Toute noire
Où on y voyait
Même pas
Juste devant soi !
.
Il fallait compter
Sur la chance ou sur la croyance
Pour se tirer d’cette drôle d’affaire
Et retrouver l’Espoir
.
Deux jeunes Étoiles montantes
Faisaient la Course
De la Lune au Soleil …
Brusquement se sont frôlés …
Ont déclenché des étincelles …
Se sont regardés …
Ont allumé la flamme …
.
Depuis,
La Lune Rousse
Veille
La nuit ne sera plus jamais complètement noire et serrée
Nos deux Étoiles amoureuses
Et montantes
Sont à l’origine du doux Foyer
Qui réconforte
~~
Atre,
.
Autrement posé
Il fond de plaisir
Le feu brûle ses joues
Blanchies
Il n’est plus, il n’est pas encore
Apprivoisé
Mais la douceur ambiante
L’enveloppe
C’est un hiver endormi
Que nous berçons
De nos illusions
Sans braises…
~~
Au diable Blanc
Et beau
Flammes d’un Feu ancien,
Crépitent lentement
Étincelles
Lucarnes minuscules du désir invité par tes doigts rougis
Elles mordent pardi !
Notre peau est brûlée par le froid
Blessures mornes – flammèches de bois –
Parvenues jusqu’ici depuis l’aube des Temps
Comment pourrait-il en être autrement ?
.
Incendie de vieux journaux
Apocalypse de papier
Pour de faux
~~
Cœur du feu
Centre de toute bâtisse
les éléments s’entremêlent
virevoltent
s’attachent et se fuient
telles les flammes se nourrissant du même suc
Les cendres tièdes
apaisées tapissent le sol
foulé par tous
qui porteront leurs empreintes
sur les cercles et spirales du temps
.
Marjolaine, Phoenixs, Bossman, Éclaircie pour animer la flamme cette semaine.
Le titre appartient à Bossman
Rendez-vous des voix de la vague,
Passage de la vague – haute –
J’apparais, disparais – apparemment –
Tout nageur – au moins une fois – ne s’est-il pas noyé ?
Parmi les algues,
Les gluons
Passage – de la vague basse – au firmament
Tu disparais, réapparais – apparemment –
N’ayons pas peur des mots – ni toi ni moi – non, surtout n’ayons pas peur
Les vagues sont des rêves de haut vol
Parmi les quarks et les poissons
***
Pas à pas
Tu tires le soir
Les brillants à ses doigts
T’attirent et te repousses
Si distants
Soir travesti en nuit moirée
T’égare et tu ne sais pas
A pas si tu passes de l’ombre
A la lumière sans y laisser
Un peu de vrai…
***
De l’air à l’eau le cri se dilue
puis rejaillit entre les portes du temps
La sagesse a toutes ses dents
et croque les mitaines dans le fond des marmites
Nous avons croisé des carrefours de pages
oublié jusqu’à la dernière lettre
De goulets en goulots
depuis le jour jusqu’à la nuit
de la nuit jusqu’au jour
les cols béants se dressent et s’ouvrent les voix
***
Sortant de l’Impasse du Sans Soucis
J’admire le paysage solaire.
Un pas de géant pour l’humanité
Passage fulgurant de lucidité
Je me glisse dans la rue du Chemin Vert
Rien ne va plus …
Passe – impair et manque – Oh non !
Pas-ça-je
Respire, prends une inspiration, avant de
Souffler à tous les passagers de la Terre :
» Hissons la Grand-Voile » !
Rendez-vous est pris
Au 17 Cité Joly
Pour redécouvrir
» Le Passage Vers les Etoiles »
Un passage au fil des mots avec, par ordre d’encrier : Pascal, bibi, Eclaircie et Marjolaine.. Le titre est assemblé au gré des grains piqués de ci de là…