Passage de la vague – haute –
J’apparais, disparais – apparemment –
Tout nageur – au moins une fois – ne s’est-il pas noyé ?
Parmi les algues,
Les gluons
Passage – de la vague basse – au firmament
Tu disparais, réapparais – apparemment –
N’ayons pas peur des mots – ni toi ni moi – non, surtout n’ayons pas peur
Les vagues sont des rêves de haut vol
Parmi les quarks et les poissons
***
Pas à pas
Tu tires le soir
Les brillants à ses doigts
T’attirent et te repousses
Si distants
Soir travesti en nuit moirée
T’égare et tu ne sais pas
A pas si tu passes de l’ombre
A la lumière sans y laisser
Un peu de vrai…
***
De l’air à l’eau le cri se dilue
puis rejaillit entre les portes du temps
La sagesse a toutes ses dents
et croque les mitaines dans le fond des marmites
Nous avons croisé des carrefours de pages
oublié jusqu’à la dernière lettre
De goulets en goulots
depuis le jour jusqu’à la nuit
de la nuit jusqu’au jour
les cols béants se dressent et s’ouvrent les voix
***
Sortant de l’Impasse du Sans Soucis
J’admire le paysage solaire.
Un pas de géant pour l’humanité
Passage fulgurant de lucidité
Je me glisse dans la rue du Chemin Vert
Rien ne va plus …
Passe – impair et manque – Oh non !
Pas-ça-je
Respire, prends une inspiration, avant de
Souffler à tous les passagers de la Terre :
» Hissons la Grand-Voile » !
Rendez-vous est pris
Au 17 Cité Joly
Pour redécouvrir
» Le Passage Vers les Etoiles »
Un passage au fil des mots avec, par ordre d’encrier : Pascal, bibi, Eclaircie et Marjolaine.. Le titre est assemblé au gré des grains piqués de ci de là…
Nous glissons d’une période à l’autre sans y prendre trop garde. Espérant que rien ne ressemble à ce rien connu, éprouvé et souvent difficile. Seuls les écrits qui nous portent peuvent nous accompagner sans trop nous décevoir. L’année reste sous l’étoile de 4Z et les loupiotes Kiproko et Elisa.
Marjolaine, aller au théâtre, voilà quelque-chose que j’aimerais tant faire surtout à Paris, j’adore « l’a-grammaire » de bibi, et les métaphores qui se filent l’une et l’autre sous la plume d’Éclaircie. Tout ceci dans un ballet, un ballet dansé à la sauvette entre les passages des rues et les passages du temps, labyrinthe d’éclats et labyrinthe d’échos où viendront bientôt, de loin en loin, se déposer des flocons de neige.