Le puits du silence,
Ah ! La solitude
Du rocher qui ronronne sans caresse
Celle du lecteur de livres aux pages vierges
De la lune maquillée pour un bal en solo
Que dire de l’araignée dans un champ de pesticide
Maudissant la charogne réfugiée
Dans le congélateur
Détestant les insectes partis au Baléares
Peut-être au paradis ou dans un assommoir
Tandis que l’aïeul entouré de si près
Regrette le temps où seul il avançait
Au gré de son pas
Tandis qu’en ce cerveau grouillent les papillons
Les gens les poêles à frire les éléphants
Je me demande si l’agoraphobie n’est pas un moindre mal…
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Depuis quand ?
Nous sommes des puits profonds
Traversés de mutismes
L’insondable nous minerait
S’il n’était une ressource
Paisible et fraîche
Qui souvent nous répare
Qui parfois nous dévaste
Toujours seuls même au monde
Nous sommes des puits profonds
Que dissimulent les apparences
Et le lierre silencieux
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Electron libre,
Dans la fusion générale
Va tourbillonnante
La particule invisible
Au rendez-vous manqué des atomes
Crochus.
Dans l’ordre d’apparition : Éclaircie, Élisa et bibi. Marjolaine nous rejoindra plus tard. Le titre est inspiré par Élisa. La vérité ne nous en tiendra pas rigueur puisqu’elle est de sortie.
Grand moment de solitude pour la publication qui exige une technique acrobatique. Voilà c’est fait.
4Z doit sourire du thème après tout lui seul a la réponse…
Je vous trouve héroïque, Phoenxis d’avoir réalisé l’acrobatie. C’est vrai que c’était mieux avant………..
Bravo pour cette solitude en trois tableaux !
Marjolaine, on t’attend, nous serons moins…seules -:)
Atomes crochus, ou pas, cachés sous le lierre, quand l’agoraphobie se promène seule, électron libre, paisible et sereine.
J’aime entendre vos solitudes qui s’étendent au rocher et à l’invisible. Même les voix qui se taisent, du provisoire à l’infini, ont ici leur place, et une résonance.