La poésie se niche dans les mots légers.
Ceux qui font lever les yeux vers l’océan bleu de l’été qui s’installe.
Ceux qui donnent au sordide une apparente douceur
Inattendue, fragile.
Ce sont des petites fées, invisibles et sonores.
Seuls les rêveurs, qui comptent sur leurs doigts et mangent sur la lune,
Les aperçoivent parfois.
Petits vagabonds serrés les uns contre les autres sous les jupes d’un pont.
Policiers à vélo en bel habit découpé dans un morceau de ciel
Beaux jours qui reviennent, à tire d’ailes d’oiseaux volant haut sur nos rêves.
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Tu prends la fenêtre
Tu l’ouvres tôt
Quand tes congénères dorment
Debout
La tête en avant
Tu t’assieds ou t’assois
Comme tu veux
Tu loges près des branches anciennes
Exprès
Pour voir le chant arc en ciel des chœurs
Emplumés
Sans lesquels le monde serait clos
Sur l’assourdissant
Et tu te tais enfin de connaître
Un peu de joie ailée
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Vous êtes prêts?!
Attachez vos ceintures;
Décollage immédiat
A tire d’ailes …
Direction Liberté
Printemps Eté
le voyage peut enfin commencer!
Pour les petiots
tout est nouveau;
pour les plus anciens
tout reste beau …
sur le chemin retrouvé des vacances
tous les oiseaux
prennent le bateau!
Sur l’Espérance
les Hirondelles
mènent le débat:
aller aux Iles Seychelles
ou aux Canaries?
Pour nos amies demoiselles
tout est permis! du moment qu’on rit avec ses amis!
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Habillée d’un frac
Les longs voyages sont ton lot
Dis-moi les collines les montagnes les bois et les océans
Les lieux hostiles sans reposoir
Les ciels vides d’insectes
Je me souviens
Enfant
Des joyeuses portées que tu dessinais
Le long du moindre fil suspendu
De tes nids dans l’étable
De tes départs aux airs tristes et de tes retours
Emplissant d’espoir la saison à venir
En compagnes de route : Elisa, bibi, Eclaircie et Marjolaine
Le titre : un peu d’Elisa, un peu d’Eclaircie.
Que ces oiseaux portent leur message à 4Z et Plume bleue
Le regard est attiré tout azimut, le ballet des beaux oiseaux de printemps entraîne dans la danse nos mots de la semaine.
Merci et bravo à toutes,
Kiproko à tout bientôt,
4Z avec nous pour toujours.
Heureusement qu’il reste les oiseaux pour décoller du bitume pesant. Vive les messagères du printemps ! 🙂