Miroir, mon beau miroir
L’alouette déplumée ne se reconnait plus
A la surface du lac ou de tout miroir
Déposé là pour lui voler le soleil
Lorsque les cadres vides au centre infini
Reflètent l’image de demain Princes et princesses n’auront jamais la réponse
Seuls les yeux à demi entrouverts
Verront au delà des glaces sans tain Les corps à jamais engloutis
Des livres de contes que l’enfant traverse
***
Teint, teint
Tu plonges ton nez dans la cheminée
Magritte siffle ses locomotives
Le sens du voyage déraille
Raisonnablement
Ce que tu nommes disparait
En fumée vertige
Lisse l’iris claque
Le clap de fin
Tu n’as rien trouvé de toi dans l’illusion miroitante
De tes coquetteries…
***
Il est Poli Mon Ami
Chaque Matin Il m’offre le grand voyage
De l’intérieur vers la lumière
En Plongeant dans son Regard
Toute la vérité Reflet de l’âme S’exprime
Jaillit du cœur Étincelle
Le Miroir aux Alouettes est bien loin derrière
Maintenant Un seul regard et Tout est vrai
Tout se mélange dans notre Psyché Avec Alice
seul l’essentiel nous reste avant la Grande Traversée
Trois plumes devant la glace : Eclaircie, bibi et Marjolaine. La surface ne renvoie rien de l’essentiel de nos profondeurs 😉
Eclaircie et Marjolaine pour le titre
Acrobatique publication sur le site devenu plus complexe, mais bon, nous sommes avons pu passer de l’autre côté avec 4Z dans le reflet.
Dommage que nous n’ayons pas eu la participation de Plume bleue et Elisa
Bravo Phoenixs d’avoir été plus forte que l’outil et d’être parvenue à publier sans faute. (J’ai moi-même pas mal hésité, la semaine dernière)
Mais revenons à ce miroir multiple.
Alice et les Alouettes ne nous ont pas échappées, Marjolaine et moi…tandis que Phoenixs est résolument et pour notre bonheur, originale et très personnelle.
J’aime ce reflet de 4z de l’autre côté du miroir, il est rassurant et indispensable.
Traversons toujours ainsi, les miroirs, les matins, la fumée et le réel.
Un coucou du soir aux plumes fertiles…
Je lis vos mots comme je compte les fleurs pour m’en faire des bouquets…
L’autre d’Andrée Chedid
Mon autre
Mon semblable
En cette chair
Qui nous compos
En ce coeur
Qui se démène
En ce sang
Qui cavalcade
En ce complot
Du temps
En cette mort
Qui nous guette
En cette fraternité
De nos fugaces vies
Mon semblable
Mon autre
Là où tu es
Je suis.