Tic, toc,
Sous la tonnelle le temps s’égrène
Nous dévidons l’histoire
Pendue aux aiguilles des à peu-près
Tu te souviens, je me rappelle
On rit ensemble
Sous la tonnelle les tempes grises
Cherchent en arrière les presque riens
Qu’on traîne en ombres morcelées
Perdues ensemble
Les berceuses endorment la lune
Et les enfants dans ses poches
Jouent aux étoiles filantes
Tasses et sous tasses se prêtent volontiers
À la course aux œufs
Où les tachetés d’or plus lourds chatouillent
Les frondaisons qui n’ont pas baissés la cime
Tandis que blancs et bleus mouchetés
Planent comme arcs en ciel entre les cerfs-volants
Seul le coq sur ses ergots ramène le jour à la raison
Rien ne bouge au-delà du regard. Rien
Sauf la moëlle de nos os qui se met à vibrer
Emue d’une colère autre que la sienne
Celle d’une eau folle en errance sans fin
De son ressac inlassable sur une grève disparue.
A l’autre bout des terres, encore invisible
Une tempête démente a retroussé ses jupes
Et chevauche des vagues plus sauvages que jamais.
Trois voix pour appeler la quatrième, celles de :
Phoenixs, Élisa
et la mienne
On a perdu 4Z sous la moelle vibrante ? Sous la cime des arcs-en-ciel ?
Gageons qu’il reviendra sur la pointe d’une vague 😉
A la recherche des aiguilles (sans à peu-près), des cimes intactes ou d’une tempête un peu trop belle…Ou peut-être a-t-il été capturé par son dix millième vers (sans doute une rime féminine conquise par le charme de 4Z), un bon moyen pour oublier le temps qui passe.