.Le feuillage me manque,
Avec sa mémoire de terre
Son langage de vent
Murmure sorcier
Au souffle des arbres
Silence d’oiseaux,
L’ombre entraîne la lumière
Dans un labyrinthe boisé
La maison me manque
Forteresse cosmique,
Quand au bout du ciel
On voit la mer rêver
Les sentiers d’étoiles
Mènent aux secrets de lune,
Maquisard, le soleil s’enflamme
Dans les parfums indomptés
Brindille
Je suis incapable de placer un accent au-dessus d’une majuscule, pour me faire pardonner, ce deuxième poème de Brindille :
Loin
S’éloigner
Longer l’éventail bleu de l’horizon
La mer se retire, vagues sous-marine,
Vers les coraux blancs du silence
En légèreté, un nuage s’interroge
Sur le secret des roses captives
Dans l’ombre des jardins lointains
Tandis que le soleil éclate
Sur des déserts en vagues assassines
S’éloigner de soi
Par les chemins de pluie
Et retrouver les rêves de craie,
De l’enfance en disgrâce,
Pas encore effacés
Avant de lire ces deux poèmes offerts et de les commenter, Élisa, je vais te donner mon « truc » pour les signes particuliers, majuscules avec accent, mais aussi toutes les lettres spéciales : on m’a indiqué ce tableau : http://www.tedmontgomery.com/tutorial/altchrc.html
où si tu travailles sous Word, tu peux trouver le moyen d’écrire tous les caractères en appuyant sur la touche « Alt » et en même temps en tapant le code indiqué dans le tableau.
Bonjour Brindille, merci d’avoir permis à Élisa de nous offrir ces deux poèmes. Je suis ravie de te croiser ici.
La nature et l’eau ont une place de choix dans tes deux poèmes.
Quelle est cette « île » perdue ? Une évocation toute en douceur de ce lieu protecteur.
Tandis, que tu nous emmènes « loin » dans ces lieux d’enfance, de paysages contrastés. Repli sur soi ? Pas seulement. Recherche d’un univers de liberté et d’avenir.
Merci pour ce conseil Eclaircie, le tableau est rangé dans mes favoris.
Un poème de Brindille, c’est une fenêtre ouverte sur un bleu magnifique, un espace de paix et de beauté.
Merci à toi, Brindille, d’avoir accepté d’être publiée ici pour nous.
Oui les poèmes de Brindille sont très beaux. On y lit des évocations ravissantes comme par exemple :
« Quand au bout du ciel
On voit la mer rêver ».
Un salut à Brindille qui ne cède pas au vent…