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Patatoïdale, ma trogne,
(four édenté à badigoinces,
du haut sphérique, drue du bas,
paire d’yeux cratères, voix d’interphone
et crépuscule en face des trous…)
est en monologue du tout
ce qui me noue le cœur noueux
dans sa barquette sous cellophane.
En ce moment moi et mes autres
n’avons plus en commun que le grave,
dans le café nous trempons à savoir
s’il est chaud ou pas assez.
Les bols, ici, sont prêts du soir
et j’en suis sûre, me pousse un groin
à la table du matin
tandis qu’une pluie tombe soudaine
comme une fourche sur un pied.
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Il est très agréable de retrouver ce portrait de toi (avec modification)accroché sur les murs de Poésie Fertile. Joli profil !
Un auto portrait qui ne manque pas de chien. Phénoménal ce personnage, mais bien attachant.
c’est bien connu, il y a des yeux dans les patates et je vois qu’on donne ici de la confiture aux cochons.
Patatoïdal ne viendrait pas de palais idéal?