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La maison ne tient plus debout que par son lierre
et dedans le temps est bien plus lent que dehors
Le bois n’est lustré qu’à l’endroit où je me pose
la lecture n’avance pas empêtrée dans
les souvenirs et les odeurs grisâtres de
la maison qui ne tient debout que par son lierre
Et dedans car le temps est plus lent que dehors
le banc n’est lustré qu’à l’endroit où je me pose
La lecture n’avance pas empêtrée dans
les souvenirs et les odeurs grisâtres de
la maison qui ne tient debout que par son lierre
Ad libitum
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Une sorte de mouvement perpétuel, charmant (tellement plus que charmant!)… »Ad libitum ».
Un monde monotone (dans le premier sens du terme), un poème qui m’évoque une fin de vie pesante de solitude, de décrépitude.
Fond et forme s’assemblent bien. Ravie de t’avoir croisé dans ce style qui ne me semble pas être souvent le tien.
… Plus trop souvent non (ce qui est heureux pour moi ;o).
Ces schémas !..
Merci de vos lectures.