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Il l’emparouille et l’endosque contre terre;
Il le rague et le roupéte jusqu’à son drâle;
Il le pratéle et le libucque et lui baroufle les ouillais;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l’écorcobalisse.
L’autre hésite, s’espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C’en sera bientôt fini de lui;
Il se reprise et s’emmargine… mais en vain
Le cerveau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret.
Mégères alentours qui pleurez dans vos mouchoirs;
On s’étonne, on s’étonne, on s’étonne
Et on vous regarde,
On cherche aussi, nous autres le Grand Secret.
(Henri Michaux – Qui je fus – Gallimard, 1927)
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Michaux, qui sait si bien créer des mots et nous entraîner dans son étrange univers.
On s’éventrouille à confiner mais le grand dais du jour nous éparpille, heureux, vers les caisses étagères des plumes à livres.
Où trouve-t-on les quatre dernières lignes ( « Papa, fais tousser la baleine… ») de ce texte ?
Houps 4Z2A84 à l’œil de lynx !..
c’est ce qu’on appelle une glissade de notes en Michien. C’est un autre pouème qui s’appelle « Papa, fais tousser la baleine »
;o)
Où trouve-t-on ce « Papa, fais tousser la baleine » ? Sur internet, après « Le Grand Combat »…Mais internet n’est pas toujours sûr. Alors où – dans Michaux ???