Les cartographies ne tiennent pas compte
du pays où je vis
Les mots montent à cru des langues tordues
La moue faussée par le fardeau
les poulpes s’entichent de vilebrequins
Pays de mollusques et de trous
où les flaques édentées suçotent des soleils mort-nés
où les talus de lumière rôtis
s’offrent à la gueule avide du vent
On applaudit le soir la pureté du bouton
que le ciel dégrafe
On pense au fouillis des meules
au pavois des acanthes
On pense à l’encrier où les guêpes
viennent tremper leurs anneaux
Et puis on dort
à l’écart des murs
On se berce
sur des traversins feutrés d’averses
que perce le son des flûtes traversières
Les cartographies ne tiennent pas compte
du pays où je vis
C’est le pays du surréalisme, que même sans carte, tu nous proposes de visiter et j’adore.(même s’il ne semble pas trop le pays de la sérénité)
Après avoir avalé des kilomètres et mémorisé les paysages, j’apprécie ce foisonnement d’images extraordinaires. « Etat majeur » à visiter absolument !
Merci !
Merci, en ma compagnie, d’avoir pris ce billet aller-retour.
On ne peut même plus se fier à la carte d’état-major !
Une surprise à chaque vers. De quoi m’enchanter.
Étonnant univers. Vivifiant cet étrange pays !
J’aime lorsque pas une route ne va où il est dit dans les indicateurs.
;-3)
Pourtant les cartes état major sont détaillées, comme quoi il ne faut pas trop se fier aux militaires!
Un grand merci aux derniers voyageurs.