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Je suis un os de seiche
accroché aux barreaux de l’espace.
Cette douleur solitaire
à qui je prête le flanc
a de jolies couleurs
empruntées au soleil
au vent à l’eau et à la terre.
Sa complainte est belle
à décrocher la lune du ciel
et la femme de son miroir.
Ses assauts sont pointus
déplacent de l’air
amoncellent des pierres
font tinter dans l’ombre
la cage suspendue du monde
et l’on songe aux galeries courant
malgré les noeuds de la matière.
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Untelll, avec son consentement anticipé
Untell a bien fait de donner son consentement, j’aime beaucoup !
Nourriture terrestre, pour que notre esprit toujours veille.
J’aime aussi tellement l’écriture d’ Untelll
« Les barreaux de l’espace », « décrocher la femme de son miroir », « la cage suspendue du monde » : parmi d’autres, voici de belles inventions. Un poème très très intéressant.