Tout va cruche d’argile
A l’eau croupie
Se remplir des restes oubliés
D’un fleuve malade
Qui a semé les eaux troubles
Sur ces terres fanées ?
D’aller un trot d’enfer
La barque s’est rompue
Et notre voyage noyé
Flotte sous l’écume des marécages.
…………..
Et si
Mais si
Comme miracle
Tu suspendais le galop frénétique
De tout ce courant d’air
Où se mêlent les écritures
Qui se superposent
Freiner la marche
Dans l’infinie tendresse meurtrie
Où l’instant se déchire
Ne pas emprunter la pente raide
Du grand sablier
Et te la couler douce
Sous l’asservissement de ce qui presse
Ta bouée de naufrageuse
Autour du cœur
Dans le jardin de crocus
Que le soleil embrasse
Clochettes de printemps
Qui sonnent l’espoir
Par les temps qui courent
Dans la déferlante
Tracer sur la toile
La couleur d’un sourire
Le présent si vite dépassé
Déjà dans la mémoire
Repousser les marées
Inverser la place des étoiles
Déplacer les nuages
Souffler sur la blessure
Et traverser le ru
Parfois, s’en remettre au hasard
Lorsque tout va trop vite
Sentir la corde sous tes doigts
Lorsque la main du vent
Soulève tes cheveux
Et si
Mais si
Comme miracle…
Tu ne perdais rien
Dans ce va qui s’éloigne
…….
Le vent absorbe la pluie, les nuages et les chapeaux
Les fumées s’engouffrent dans les cheminées
Sur des toits aux charpentes apparentes
Le petit tente désespérément de rejoindre
Le sein de sa mère, son ventre chaud, douillet
Le temps ne s’explique pas cette farouche envie
De le stopper dans sa course régulière
Lui qui admire toutes les teintes des saisons
Sans voir la peur s’afficher sur le visage
Des coureurs fuyant l’avenir ou cet hier enfui trop vite
……..
Tout va trop vite
Et si…
Ce matin
La Ronde
du Monde
Tournait
au Ralenti
Je vois d’ici
toutes les ondes
s’affolant
en s’demandant
si les gens
n’sont pas tombés
malade gravement…
Dès qu’on cesse
de courir
contre le vent
on n’est plus
de son temps
Et pourtant …
C’est au moment où
on lâche-prise
vraiment
qu’on se sent
bien vivant,
plus léger
que le vent
Par ordre d’apparition, Phoenixs, Plume Bleue, Eclaircie, Marjolaine, et Elisa qui prend le temps de regarder ce qu’il se passe, à qui on transmet une pensée amicale.
Belle semaine!
………….
Tout va cruche d’argile
A l’eau croupie
Se remplir des restes oubliés
D’un fleuve malade
Qui a semé les eaux troubles
Sur ces terres fanées ?
D’aller un trot d’enfer
La barque s’est rompue
Et notre voyage noyé
Flotte sous l’écume des marécages.
………….
Tout va cruche d’argile
A l’eau croupie
Se remplir des restes oubliés
D’un fleuve malade
Qui a semé les eaux troubles
Sur ces terres fanées ?
D’aller un trot d’enfer
La barque s’est rompue
Et notre voyage noyé
Flotte sous l’écume des marécages.
………….
Et si
Mais si
Comme miracle
Tu suspendais le galop frénétique
De tout ce courant d’air
Où se mêlent les écritures
Qui se superposent
Freiner la marche
Dans l’infinie tendresse meurtrie
Où l’instant se déchire
Ne pas emprunter la pente raide
Du grand sablier
Et te la couler douce
Sous l’asservissement de ce qui presse
Ta bouée de naufrageuse
Autour du cœur
Dans le jardin de crocus
Que le soleil embrasse
Clochettes de printemps
Qui sonnent l’espoir
Par les temps qui courent
Dans la déferlante
Tracer sur la toile
La couleur d’un sourire
Le présent si vite dépassé
Déjà dans la mémoire
Repousser les marées
Inverser la place des étoiles
Déplacer les nuages
Souffler sur la blessure
Et traverser le ru
Parfois, s’en remettre au hasard
Lorsque tout va trop vite
Sentir la corde sous tes doigts
Lorsque la main du vent
Soulève tes cheveux
Et si
Mais si
Comme miracle…
Tu ne perdais rien
Dans ce va qui s’éloigne
……..
Le vent absorbe la pluie, les nuages et les chapeaux
Les fumées s’engouffrent dans les cheminées
Sur des toits aux charpentes apparentes
Le petit tente désespérément de rejoindre
Le sein de sa mère, son ventre chaud, douillet
Le temps ne s’explique pas cette farouche envie
De le stopper dans sa course régulière
Lui qui admire toutes les teintes des saisons
Sans voir la peur s’afficher sur le visage
Des coureurs fuyant l’avenir ou cet hier enfui trop vite
……..
Tout va trop vite
Et si…
Ce matin
La Ronde
du Monde
Tournait
au Ralenti
Je vois d’ici
toutes les ondes
s’affolant
en s’demandant
si les gens
n’seraient pas tombés
malade gravement…
Dès qu’on cesse
de courir
contre le vent
on n’est plus
de son temps
Et pourtant …
C’est au moment où
on lâche-prise
vraiment
qu’on se sent
bien vivant,
plus léger
que le vent
Par ordre d’apparition, Phoenixs, Plume Bleue, Eclaircie, Marjolaine, et Elisa qui prend le temps de regarder ce qu’il se passe, à qui on transmet une pensée amicale.
Belle semaine!