L’œil aux aguets, clos pour voir mieux
La peau sans un frisson
La lèvre suspendue dans une moue mêlant crainte et désir ;
Immobile.
Un geste volerait la magie de l’instant.
Calmement la surface de l’eau se ride
Au sommet de la cheminée
Quelque vapeur se dessine.
IL est passé et avec Lui le jour
Ose pénétrer cet espace entre Toi et moi.
***
De l’infiniment gris
Au tout petit
Du bleu grandiose au microscopique
C’est là où tout commence et tout continue.
Dans un tourbillon de
Ah et de Euh
Les 2 premières voyelles
Qui font sens.
C’est dans cette magnifique aventure de vie
Que nous plongeons … à souhait.
Tout bouge, d’un bémol à un dièse
Tel le battement d’ailes du papillon,
C’est par le mouvement de ce colibri
Que Cousins et Amis
Nous progressons à Pas de géant ou de fourmi
Vers ce qu’on ressent sans le voir
Qui fait tout son charme
j’ai nommé La force de vie indestructible qui, bien qu’ imperceptible
Rend meilleur tout ce qu’elle touche au cœur
***
Coulisses,
Elle est là, discret
Froissement
Repoussé sous le tapis
L’ombre glisse son pas chassé
Sur la piste de la dernière valse
Muette
Aveugle blanche en iris
Elle
Est
Là
A
L’heure
Tue…
Merci à Éclaircie pour le titre.