Il n’y a pas d’autre chemin pour un écolier que celui qui tourne le dos à l’étude
Il s’assied sur des marches apparemment naturelles formées par un torrent à l’époque où plus haut
fondent les glaciers
Il écarte un rayon de lune pourtant amical
Vous l’avez compris le soir l’enveloppe la nuit envenime les pâles reflets dans l’eau taciturne des étangs
Un nuage en panne de carburant prie qu’un pompiste à la solde du vent le délivre
Aux oiseaux vaniteux les ombres de la forêt chuchotent Taisez-vous
Plus loin beaucoup plus loin et peut-être aussi plus tard quoique rien ne l’indique
Surtout pas le calendrier et ses saints ennuyés d’être fêtés tous les ans par des comiques
Plus loin un sous-marin plonge dans un évier qui déborde
Les femmes d’équipage obéissent avec humeur aux ordres
Les pinces à linge comme des oiseaux le long des câbles électriques s’ennuient sur leur corde
On met à sécher un pré mouillé qui grelotte
Le sous-marin transporte des missiles
Le père Noël des jouets dans sa hotte
…Ne placez jamais de larmes toujours des perles au bout de vos cils…
L’heure où le peuplier n’existe pas encore
Où le soleil n’a toujours pas gravi
L’escalier que les vents érodent sans vergogne
Lorsque le silence des oiseaux
Ne signifie rien d’autre que leur échappée
Dans des contrées que nul n’imagine
Cette heure est celle de vos yeux ouverts ou fermés
Quand vos paupières frémissent imperceptiblement
Votre silhouette repose alors dans un fauteuil
Peut-être dans un lit ou devant la fenêtre
Et votre esprit à mille lieues dessine le nid
L’arbre et le pan de mur à la porte grande ouverte
.
La complainte du robot,
Je me demande ce que je fais là
A tourner sur mes chenilles
Long, large, cratère, chaleur, sang
Dans mes charnières
Le feu devant moi déroule ses cercles
Je passe en cahotant clic clac photo
Long voyage sur la rouille de lumière
Là-bas ils chantent en levant leurs bras blancs
Leurs mains pleines d’espoir
A travers mes yeux de métal ils ne voient pas
Ce qui les attend quelque part entre le silence
Et mon espace…
.
L’heure où le peuplier n’existe pas encore
Où le soleil n’a toujours pas gravi
L’escalier que les vents érodent sans vergogne
Lorsque le silence des oiseaux
Ne signifie rien d’autre que leur échappée
Dans des contrées que nul n’imagine
Cette heure est celle de vos yeux ouverts ou fermés
Quand vos paupières frémissent imperceptiblement
Votre silhouette repose alors dans un fauteuil
Peut-être dans un lit ou devant la fenêtre
Et votre esprit à mille lieues dessine le nid
L’arbre et le pan de mur à la porte grande ouverte
.
Le cingle est à la terre ce que le méandre est à l’eau
Les mouvements sont les mêmes
Et mènent presque tous à la mer
Et sur la mer règnent les vagues,
Décrites de tant de façons
Qu’entre la vague monstrueuse
Et la pauvre vaguelette qui lèche à peine le sable
On a du vague à l’âme
À contempler tant de paysages marins
La vague est à la mer ce que le nuage est au ciel
Ils se rejoignent toujours
Et pourtant sur terre on trouve encore des terrains vagues…
La définition du mot vague est vague…
Il est vrai que le vapotron ne fait pas de vapeur, alors…
Ont participé :
Eclaircie
Phoenixs
4Z2A84
Heliomel
Excusée : Elisa dont les mitaines gênent pour écrire.